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Loi Brunel

Une dizaine de transferts Euronext-Alternext

Créé le

21.09.2010

-

Mis à jour le

20.10.2010

En mai dernier, l’ETI Ales Group [1] s’est retirée de la cote Euronext compartiment B pour rejoindre Alternext, comme la loi Brunel de 2009 le lui permet. En cause, « la lourdeur des obligations réglementaires et les coûts induits » jugés « disproportionnés par rapport aux besoins de l’entreprise ». La société n’avait pas non plus de besoin particulier de faire appel au marché dans un avenir prévisible. Elle chiffre de 250 à 300 000 euros l’économie annuelle que devrait lui permettre ce transfert de cotation. Un exemple parmi une dizaine d’autres depuis le début de l’année. Une telle décision conduit nécessairement à des réajustements de la part des investisseurs, notamment ceux obligés d’investir dans des sociétés cotées sur un marché réglementé et qui ne peuvent donc plus garder dans leur portefeuille des titres cotés sur un marché seulement régulé comme Alternext. Elle soulève par ailleurs le doute dans certains esprits sur le degré de transparence de l’entreprise une fois le transfert effectif et la lisibilité de ses comptes. Autre avantage de taille, les sociétés cotées sur Alternext ne sont en effet pas obligées de publier leurs comptes en format IFRS… Autant de raisons qui peuvent secouer le cours de Bourse en cas de transfert.

1 165 millions d’euros de chiffres d’affaires, 800 salariés en 2009.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº728
Notes :
1 165 millions d’euros de chiffres d’affaires, 800 salariés en 2009.
RB