Quelles conséquences les élections européennes pourraient-elles avoir sur le calendrier européen des réformes ?
L’ardeur régulatrice est en train de tomber, car beaucoup a été fait. Maintenant, il faut mesurer les conséquences de la mise en œuvre des législations. De plus, après le renouvellement du Parlement et de la Commission, la pression de la crise sera moins forte. Je pense que la nouvelle vague s’intéressera davantage aux problèmes de croissance et d’emploi, et ce bien que le Parlement ait peu de pouvoir en la matière.
Quels dossiers financiers restent en suspens ?
Deux dossiers ont été repoussés au Parlement prochain : les benchmarks, ainsi que la réglementation sur les fonds monétaires, sur laquelle nous ne sommes pas parvenus à trouver une majorité au Parlement. Enfin, nous n’avons pas commencé à travailler sur les suites du rapport Liikanen et le projet de la Commission.
Est-ce que le nouveau Parlement pourrait décider de ne pas traiter ces dossiers ?
Les travaux sur les benchmarks et les fonds monétaires pourraient ne pas être repris. Pour que le Parlement soit tenu de reprendre les travaux de la précédente législature, il faut que la première lecture ait été accomplie. Or, dans aucun des trois dossiers évoqués, ni le vote en commission ECON, ni la première lecture n’ont été accomplis.