Société Générale teste d’autres manières de travailler

Présente sur le continent africain depuis un siècle, la banque de la Défense prend depuis quelques années le virage mobile en Afrique. Tout est parti d’un test lancé en 2013 à Dakar autour de Manko, un spin-off de la banque utilisant des conseillers en scooter armés de tablettes. Aujourd’hui, c’est une nouvelle banque sur mobile que crée Société Générale en Afrique de l’Ouest (Sénégal et Côte d’Ivoire pour commencer), autour du paiement (règlement de factures, chez les marchands, retraits de cash, transferts) puis progressivement des produits bancaires (microcrédits, de microdépôts). « Si je veux pouvoir opérer cette nouvelle banque en mode agile, si je veux aller vite et me donner le droit de me tromper, il faut que je le fasse dans des conditions de coûts qui soient acceptables et qui me préservent du monstre technocratique du groupe Société Générale. C’est pourquoi j’ai décidé de construire ce socle et cette plate-forme à l’extérieur de la banque et c’est TagPay qui va l’opérer pour nous », expliquait Alexandre Maymat, responsable Afrique de Société Générale, en marge de la conférence de la plate-forme de m-banking TagPay en septembre. La banque a par ailleurs pris une participation d’un million d’euros au capital de la start-up.