Pour les années qui viennent, la Banque de France s’attend à une nette amélioration du contexte macroéconomique dans l’Hexagone. L’activité économique va connaître un fort rebond aux troisième et quatrième trimestres 2021, avec une croissance soutenue de la consommation des ménages. Ainsi, sur l’année 2021, la progression du PIB français en moyenne annuelle dépasserait la moyenne de la zone euro (5,75 % contre 4,6 %) et l’inflation totale s’élèverait à 1,5 % en moyenne annuelle. La croissance du PIB s’établirait ensuite à 4 % en 2022, puis à 2 % en 2023.
L’activité commencerait à dépasser son niveau pré-Covid dès le premier trimestre 2022. La forte croissance du PIB serait essentiellement portée par la contribution de la demande intérieure en 2021 et 2022, à la fois de la consommation et de l’investissement.
Certains paramètres pourraient toutefois évoluer de façon telle qu’ils viendraient affecter ces projections ; c’est le cas, par exemple, des risques sanitaires ou encore de l’ampleur et la vitesse d’utilisation du surplus
Sur le front du marché du travail, la banque centrale prévoit des créations nettes d’emplois assez significatives de 2021 à 2023. Le taux de chômage atteindrait 9,3 % au cours du premier semestre 2022, avant de décroître pour revenir nettement en dessous de 9 % en 2023.