La Banque d’Angleterre et le régulateur financier britannique (FCA) ont lancé une consultation début avril sur leur proposition de Digital Securities Sandbox, littéralement « bac à sable de titres numériques », une initiative destinée à permettre aux acteurs des marchés financiers d’utiliser de nouvelles technologies, telles que la technologie des registres distribués, ou DLT (Distributed Ledger Technology), pour la négociation et le règlement des titres numériques. Le terme sandbox désigne un environnement de test contrôlé pour ceux qui cherchent à commercialiser des produits innovants. Selon les deux autorités, les candidats retenus pourront fournir des services de dépôt et de règlement-livraison de titres et exploiter une plate-forme de négociation dans le cadre de cette réglementation modifiée. Pour la première fois, ils pourront fournir ces services à partir d’une seule entité juridique.
Le gouvernement britannique a fait savoir qu’il avait déjà reçu 19 manifestations d’intérêt de la part d’infrastructures de marchés financiers, de banques et de nouveaux entrants pour participer aux tests inauguraux du bac à sable, qui devrait durer cinq ans.
