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Longtemps attendue, l'autorisation du cobranding en France, en octobre 2007, a donné le coup d'envoi à une véritable ruée vers un nouvel eldorado. Distribution, automobile, tour-opérateurs? Les initiatives émanant d'enseignes de tous secteurs ont rapidement vu le jour. Les banques ont su saisir ...
En un peu plus de 40 ans, l'aspect visuel de la carte de paiement a beaucoup évolué. La sécurité, les techniques et les règles de conception qui ont principalement contribué à ce mouvement ont évidemment suivi ou anticipé les besoins de développement et la généralisation de l'usage de la carte.
En France, où leur diffusion est possible depuis octobre 2007, les cartes cobrandées présentent un fort potentiel de développement. Au-delà de la seule stratégie marketing, les sociétés financières doivent veiller à mettre en oeuvre des modèles économiques viables.
La levée de l'interdiction du cobranding ouvre de nouvelles perspectives aux enseignes de secteurs très variés, leur permettant de s'imposer dans le quotidien de leurs clients et de les fidéliser.
L'autorisation du cobranding ouvre la voie à considérer la carte de paiement comme un support publicitaire. L'ensemble des finalités poursuivies par les cartes cobrandées amène à devoir intégrer dans la réglementation du système des branches de droit nouvelles.
Sur le marché du cobranding,les banques doivent faire face à la concurrence de nouveaux acteurs, issus de la grande distribution, des télécoms ou de la construction automobile.
Barclays bénéficie, de par son implantation anglaise, d'une expérience significative en matière de cobranding. Outre-Manche, cette stratégie marketing a permis au groupe d'augmenter sa notoriété et de rajeunir son image.
La carte bancaire ne doit plus être considérée comme un simple outil de paiement. Elle va devenir pour le client le symbole de l'appartenance à une communauté et, pour l'entreprise, un vecteur de communication de sa marque.