Congrès
 

Cop15

L’Accord de Paris pour la biodiversité voit le jour à Montréal

Créé le

20.01.2023

Présidée par la Chine et organisée du 7 au 19 décembre 2022 dans la ville québécoise, la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15) s’est conclue par la signature historique, par 195 pays et l’Union européenne, du « cadre mondial de Kunming-Montréal pour la biodiversité ». Cet accord très ambitieux prévoit 23 objectifs clairs, ciblés et mesurables visant à protéger la biodiversité et garantir l’utilisation durable de la nature.

L’enjeu est de taille. Essentiels au bien-être et au développement de l’humanité, les écosystèmes fournissent des services qui représentent plus de 50 % du PIB mondial. À horizon 2030, 30 % des écosystèmes dégradés à l’échelle mondiale devront ainsi être restaurés, sur terre comme en mer, et 30 % des zones terrestres, intérieures, côtières et marines conservées et gérées. Le nouveau cadre va contribuer à réduire les risques de pollution, notamment ceux liés aux pesticides, et infléchir l’empreinte mondiale de consommation. Le risque et le taux d’extinction de toutes les espèces devront être réduits par dix d’ici à 2050.

Le plan permettra également d’augmenter substantiellement les financements en faveur de la biodiversité et de mobiliser, au minimum, 200 milliards de dollars par an d’ici à 2030. Les subventions préjudiciables à la biodiversité feront l’objet d’un recensement d’ici à 2025 et seront supprimées à hauteur d’un montant total minimum de 500 milliards de dollars par an d’ici à 2030. Les pays développés se sont également engagés à accroître le total des ressources financières internationales en faveur des pays les plus pauvres et vulnérables à la perte de biodiversité d’au moins 20 milliards de dollars par an d’ici 2025 et 30 milliards par an entre 2025 et 2030.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº877
RB