Square

Pour quelques heures de détente...

Créé le

26.06.2015

-

Mis à jour le

09.07.2015

Alors que la situation grecque reste très problématique, que les banques françaises tentent de préserver à Bruxelles leur modèle de banque universelle, que le comité de Bâle travaille à compléter les mailles du filet réglementaire autour de banque et de la finance, que le monopole bancaire est ébranlé par les coups de boutoir des FinTechs, que les assureurs planchent sur le casse-tête de la mise en œuvre de Solva 2… déconnectons pour quelques heures !

Le dossier de juillet-août réalisé par Stéphanie Chaptal propose une sélection de livres, bandes dessinées, films ou jeux pour accompagner la période des vacances. Fil conducteur de ce choix : tous ces produits culturels s’inscrivent directement ou indirectement dans un contexte bancaire ou financier. De fait, la crise récente semble avoir stimulé à la fois l’imagination des auteurs et l’intérêt des lecteurs pour les intrigues de pouvoir et d’argent. Et si les banquiers et les financiers de tout poil endossent encore rarement le rôle de héros ou de bienfaiteurs de l’humanité, le suspens, le rêve ou encore l’humour sont au rendez-vous.

Retour à la vie réelle avec le point sur le projet européen de réforme structurelle des banques, sur lequel les banques françaises restent très mobilisées (voir Le mois en revue, p. 12). L’accord d’orientation générale trouvé lors de l’ECOFIN du 19 juin a marqué quelques avancées par rapport aux premières propositions européennes, mais le champ de la dérogation britannique et les seuils envisagés pour décider d’une séparation leur font craindre d’être les principales concernées par ce texte.

SEPAmail, système de messagerie sécurisée entre banques, lance sa collection de joyaux : ainsi « Rubis », règlement automatisé de factures dématérialisées, destiné à pallier la suppression début 2016 du TIP, arrive sur le marché en juillet. Dans la foulée, Jacques Vanhautère, directeur général,  annonce d’ores et déjà « Diamond »,  pour fiabiliser les coordonnées bancaires,  et « Aigue Marine », pour faciliter la mobilité bancaire conformément aux obligations nouvelles issues de la loi Macron. SEPAmail, structure légère qui s’appuie sur les ressources de ses banques adhérentes, se veut réactive et agile, en fonction des besoins émergents.

La BFI en France est-elle encore possible ?  Pour Patrick Soulard (Unicredit), la réponse est évidemment positive et à plusieurs titres : le marché français est le second européen derrière le Royaume-Uni ; il est diversifié et équilibré ; il propose à ces clients un modèle  relationnel global, là où d’autres places distinguent entre investment banking et corporate banking.... Pour s’y déployer au mieux, Patrick Soulard donne sa vision de l’organisation et du fonctionnement à mettre en œuvre tel qu’il l’a appliqué chez Unicredit France.

Pierre Storrer (Kramer Levin Naftalis & Frankel) délivre une chronique très fournie pour commenter la 4e directive et son règlement, relatifs à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme,  parus au JO de l’Union européenne le 5 juin dernier. Ce package approfondit l’approche fondée sur les risques prônée par la Commission européenne, mais comme le souligne Pierre Storrer, « les acteurs – et leurs conseils – sont prévenus : « Il en résulte une directive moins détaillée quant aux mesures concrètes à prendre ».

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº786
RB