Plutôt hostiles au régime de responsabilité tel que prévu par la DSP 2, les banques cherchent aujourd’hui à peser dans l’élaboration des spécifications techniques et de sécurité de l’ouverture des comptes de paiement. « Les banques françaises ont entamé une réflexion collective autour d’une API afin, d’une part, de répondre aux contraintes fixées par la DSP 2 et, d’autre part, de continuer à servir leurs clients, qui auraient recours à des tiers, via une interface sécurisée », explique ainsi Thierry Laborde, DGA de BNP Paribas et président du Groupe numérique de la FBF. L’idée serait de définir des spécifications les plus homogènes possibles entre banques de la Place, proposant ainsi une sorte d’entrée unique pour les acteurs tiers (API « Hub logique ») sans pour autant aller jusqu’à la mutualisation d’une plate-forme commune (« Hub physique »). Les réflexions ont été confiées à STET.
Ces travaux viendront alimenter des débats similaires au niveau européen. « La DSP 2, que ce soit le texte de niveau 1 ou ceux de niveau 2 encore en cours de discussion, ne sont pas suffisamment détaillés pour permettre une mise en œuvre homogène en Europe. Un groupe de travail a ainsi été créé au sein de