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Traitement prudentiel de la dette souveraine : le casse-tête de la réforme

Créé le

08.02.2017

-

Mis à jour le

10.02.2017

Les banques européennes sont exposées à la dette souveraine à hauteur de près de 4 000 milliards d’euros. Sans mettre ou presque de fonds propres en couverture… Pourtant, la crise récente a montré que le risque souverain n’était pas nul. Réformer ce cadre prudentiel préférentiel est un exercice auquel les régulateurs veulent s’atteler, mais l’imbrication de ces titres pas comme les autres au cœur du système rend toute évolution du cadre très délicate.

La crise traversée par l’Europe dans les années 2011-2012 a mis en lumière le lien financier étroit qui unit le sort d’un État à celui de ses banques. Les cas irlandais ou espagnol ont montré que les difficultés du secteur bancaire peuvent rejaillir sur l’État qui le soutient ; l’exemple grec souligne quant à lui l’influence contraire. Les banques détiennent en effet massivement des titres souverains, en particulier ceux émis par leur pays d’origine. Selon les données ...

À retrouver dans la revue
Banque et Stratégie Nº355