Arrêt de la chambre commerciale de la Cour de cassation du 4 février 2014, n° 12-29348, arrêt déjà commenté par D. Schmidt, Bulletin Joly Sociétés, mai 2014, n° 5, p. 302.
L’impossibilité pour une société de fonctionner selon son objet réel résultant d’une opposition d’un associé minoritaire à modifier l’objet statutaire, est constitutive d’un abus de minorité qui justifie la désignation judiciaire d’un mandataire ad hoc afin de convoquer une nouvelle assemblée générale, mais sans que le juge puisse imposer un sens au vote du mandataire désigné.
Arrêt de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, 8e ch. A, 27 févr. 2014, n° 13/06189, arrêt déjà commenté par B. Brignon, dans le Bulletin Joly Sociétés, mai 2014, n° 5, p. 312.
Le refus pour un associé égalitaire de voter une distribution des dividendes et la décision de mettre en réserve les bénéfices peut être constitutif d’un abus d’égalité dès lors qu’il révèle une atteinte à l’intérêt général de la société dans le seul but de favoriser ses propres intérêts et de nuire à son associée dont il est divorcé.