Square

Produits « toxiques » : la grogne des élus gagne du terrain

Créé le

23.03.2011

-

Mis à jour le

30.03.2011

Après avoir tempêté, menacé, négocié, communiqué… Claude Bartolone l’a fait : trois des établissements bancaires prêteurs du département de Seine-​Saint-Denis ont été assignés en justice au mois de février 2011. Dans la foulée, désireux de lancer une procédure de class action, le bouillonnant élu a créé au début du mois de mars une association baptisée « Acteurs publics contre les emprunts toxiques », qui milite pour la création d’une structure de défaisance dont le déficit serait pris en charge par le secteur financier.

Faut-il, à la lumière de cette fronde, dresser le constat d’échec de la mission de médiation confiée à Éric Gissler en novembre 2009 ? Maurice Vincent, maire PS de Saint-Étienne et membre fondateur de l’association, se montre mesuré dans sa critique : « Son action a donné un coup d’arrêt à la distribution de prêts toxiques, mais elle a montré ses limites pour solder le passé. »

A. M.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº735