En Italie, où de nombreux particuliers détiennent des obligations bancaires senior mais aussi subordonnées, le
Dans l’hypothèse d’une mise en œuvre de cet article 32, Jérôme Legras, directeur de la recherche chez Axiom, souligne que « même en cas de recapitalisation préventive par l’État, l’opération n’est pas indolore pour les investisseurs car la règle des aides d’État s’applique. Les porteurs de dette subordonnée seraient probablement concernés et souffriraient autant qu’en cas de bail-in ». Au moment de la rédaction de ces lignes, il était envisagé par l’État italien de mettre en place un mécanisme permettant de rembourser les particuliers à hauteur de 100 000 euros.
Faut-il voir dans cette crise une inadaptation de la nouvelle régulation bancaire à la réalité de la banque ? Dans une chronique remarquée parue le 6 décembre dans le quotidien Les Échos, Jean Peyrelevade montre en quoi les banques ne peuvent pas être traitées comme des entreprises ordinaires. Le bail-out est selon lui préférable au bail-in et ce renflouement public devrait être réalisé par la BCE.