Réuni mi-juin en Suède, sur les terres de son président, le Comité de Bâle n’est toujours pas parvenu à un accord sur la finalisation de Bâle III, six mois après un premier échec et à trois semaines du G20 de Hambourg. Les positions américaines – qui veulent un output floor à 75 % – et européennes – pour qui 70 % est un maximum – ont été irréconciliables. « Si un plancher d’output floor à 75 % n’est pas acceptable, c’est parce qu’il reviendrait à ce que ce plancher, et donc la méthode standard, devienne la contrainte pour la moitié des banques internationales », a martelé le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, lors de la conférence annuelle de l’ACPR. Il s’est dit « tout à fait disposé » à partager les résultats de la revue des modèles internes en cours à la BCE (projet TRIM) pour prouver la bonne supervision de ces approches plus sensibles aux risques que la méthode standard. La publication, quelques jours avant, du rapport du Trésor américain, proposant des pistes de réforme du cadre prudentiel outre-Atlantique, n’a pas favorisé un dialogue serein : une remise en cause du FRTB ou du