Alors que le président américain a annoncé le 1er juin son intention de sortir son pays de l’accord de Paris sur le climat, arguant défendre les intérêts économiques et financiers américains, un rapport
D’après ce rapport, agir en faveur du climat pourrait faire croître le PIB des pays du G20 de 1 % d’ici 2021 et de 2,8 % d’ici 2050, voire de 5 % en prenant en compte l’élimination de certains effets du changement climatique comme les retombées des dommages liés aux inondations et tempêtes. À l’inverse, ne pas agir pour lutter contre le changement entraînerait une baisse du PIB des économies du G20 de 2 % en moyenne d’ici dix ans, selon l’OCDE.
Ces données font écho à la théorie du coût de l’inaction qui a connu un retentissement dès 2006 avec la publication du rapport de Nicholas Stern. Il chiffrait le coût de l’inaction contre le changement climatique entre 5 et 20 % du PIB, contre un coût de 1 % du PIB pour l’action.
Aux États-Unis, 900 entreprises, des villes, états et universités ont lancé le 5 juin l’initiative « We are still in » pour affirmer qu’ils conservaient l’objectif de se conformer aux visées de l’accord de Paris de limiter leurs émissions de CO2 pour limiter le réchauffement.
D’après l’OCDE, l’action en faveur du climat passe notamment par la mobilisation des sources privées de financement. Selon le rapport, 6 900 milliards de dollars doivent être investis chaque année pendant 15 ans pour opérer la transformation bas carbone de l’économie. Au bénéfice de la planète comme de la croissance, donc. L. B.