Risque souverain des banques européennes : une hétérogénéité de situations
Créé le
08.02.2017-
Mis à jour le
04.12.2017Pour le spécialiste des questions européennes Karel Lannoo, le secteur bancaire européen est face à une trop forte concentration sur le risque souverain domestique. Un constat particulièrement vrai à Malte, Chypre et surtout en Italie. Instaurer une pondération non nulle de ces titres au bilan des banques n’est pas la solution.
Le traitement prudentiel actuel des dettes souveraines dans les bilans bancaires est-il adapté ?
Il est primordial pour une banque d’avoir une allocation équilibrée de ses actifs. Être trop exposé à la dette souveraine de son propre pays est donc un risque. La directive sur les « large exposures » (directive « grands risques ») ne s’applique toutefois pas aux titres souverains. C’est un problème. Dans certains pays, les banques ont réduit cette concentration. Ce fut le cas en Belgique ...