Finance islamique : le déficit de normalisation comptable
Créé le
10.01.2012-
Mis à jour le
31.01.2012La finance islamique est confrontée non seulement aux contraintes et risques bancaires traditionnels, mais également à un déficit de normalisation comptable susceptible de limiter, sur le moyen terme, son développement potentiel.
Depuis quelques décennies, la finance islamique, laquelle bannit la spéculation et l'investissement dans certains secteurs et interdit le prêt à intérêt[1] , connaît un fort développement.
Un essor et des exigences accrues
Ces dernières années, ce compartiment de la finance bénéficie d’un intérêt véritable et d’un accueil favorable dans plusieurs pays. Cela peut s’expliquer par la conjonction de divers facteurs comme l’envolée des prix des matières premières ...