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Un éclairage nouveau sur les modalités de faillite

Créé le

23.03.2012

-

Mis à jour le

28.03.2012

La « difficulté » est un concept aux contours larges. Elle intéresse à la fois les économistes, les gestionnaires, les juristes et, plus largement, l’ensemble des acteurs de l’économie. Au sein de ce dossier spécial, plusieurs contributions ont cherché à mieux circonscrire la difficulté, aux travers de ses déterminants et conséquences.

La première contribution de Philippe du Jardin apporte un éclairage nouveau sur les modalités de faillite. En effet, l’analyse statique traditionnellement utilisée dans les modèles ne permet pas de prendre en compte la dynamique de la faillite. La nouveauté de l’analyse de Philippe du Jardin tient dans la considération de la faillite comme un processus.

La deuxième contribution s’intéresse plus aux coûts de faillite. Une fois le défaut avéré, est-il possible de mesurer avec précision les coûts de faillite ? Au-delà, peut-on les minimiser ?

Les trois contributions suivantes s’intéressent à la gestion en amont des difficultés. Dominique Voinot soulève le délicat problème du privilège de l’argent dans la phase de conciliation. Des incertitudes quant au sort des créanciers sont de nature à ne pas permettre le soutien financier fort nécessaire aux entreprises en difficulté. Les contributions réalisées respectivement par Olivier Buisine et Julien Regner s’articulent autour de la sauvegarde. Ce dispositif est-il de nature à résoudre les difficultés des firmes ? En outre, comme tout nouveau système, il présente des avantages réellement notoires… et certains inconvénients. Ces derniers sont-ils perfectibles ?

Enfin, la dernière contribution de Marjorie Eeckhoudt présente le délicat sujet de la faillite bancaire. Ce type de faillite doit être appréhendé de façon très rigoureuse, car les conséquences de telles faillites irriguent très négativement l’ensemble du tissu économique et posent la question de la pérennité industrielle.

 

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº747