Le « Say on Pay » : un remède qui peut aggraver le mal ?

Créé le

06.07.2012

-

Mis à jour le

17.07.2012

En France, les actionnaires ont largement approuvé les sujets de rémunération qui leur étaient soumis. Sous la pression de Bruxelles et de l’opinion publique, la France va sans doute instaurer le vote des actionnaires sur le périmètre nouveau qu’est la rémunération fixe et variable des dirigeants. Mais le « Say on Pay » ne risque-t-il pas d'aggraver le mal ?

Le « Say on Pay » : un remède qui peut aggraver le mal ?

Bénédicte Hautefort

Spécialiste des Relations Investisseurs Euro RSCG C&O

Première mondiale qui a marqué les esprits ; les actionnaires de Citigroup et d’Aviva ont voté contre le salaire de leurs dirigeants. Barclays, quant à elle, s’est autocensurée, anticipant un vote négatif de ses actionnaires sur la rémunération de son dirigeant. En France, les mêmes actionnaires ont massivement approuvé les éléments de rémunération des dirigeants soumis à leur accord : « parachutes dorés », retraites chapeaux, indemnités ...