Le marché actions haussier qui a démarré le 9 mars 2009 est aujourd’hui le deuxième plus long depuis 100 ans (après celui de 1987-2000). La hausse nominale cumulée du S&P 500 a été de 250 %. Sa performance totale (dividendes réinvestis) en termes réels (nets de l’inflation) apparaît comme la quatrième performance depuis un siècle (après celle de 1921-1929, de 1987-2000 et de 1949-1956). Soit une performance totale réelle cumulée de presque 205 % (en dollars). À horizon 1 an, c’est l’évolution de la valorisation qui apporte historiquement plus de 75 % de la rentabilité des actions. Or, les niveaux de valorisation absolue sont aujourd’hui clairement excessifs. Depuis 1945, les niveaux médians de démarrage des « bear
Faut-il pour autant envisager un bear market à cet horizon d’un an ? La plupart des bear markets américains ont eu lieu à l’occasion de cycles économiques
Ajoutons que l’exposition actions des investisseurs institutionnels et individuels américains est élevée, de même que le niveau d’appétit pour le risque, ce qui laisse le marché vulnérable à toute mauvaise nouvelle : en particulier les risques politiques européens, un resserrement excessif et/ou mal communiqué de la Fed, des tensions entre Trump et le Congrès qui déboucheraient sur une forte réduction des attentes en termes de relance budgétaire et fiscale ou sur les projets de déréglementation ou encore un accident de crédit en Chine…