3207 milliards d’euros : ce chiffre correspond aux encours de placements des investisseurs institutionnels en 2017, en croissance de 3,4 % par rapport à 2016, selon les calculs de l’AF2i
L’essentiel du portefeuille global des institutionnels est constitué d’obligations (à hauteur de 72,03 %) et d’actions (13,4 %). Pour 2018, les perspectives d’évolution de l’allocation stratégique globale indiquent qu’il faut s’attendre à une plus forte présence de certains actifs alternatifs comme les infrastructures (qui pèsent pour l’instant à peine 1 % du portefeuille). En effet, 46 % des investisseurs déclarent avoir l'intention d'accroître leurs investissements dans cette classe d’actifs (contre 1 % qui souhaitent les réduire). De la même façon, 53 % des investisseurs aimeraient accorder une place plus importante au Capital investissement (qui pèse 1,01 % du portefeuille aujourd’hui). Et les prêts, qui atteignent maintenant 2,08 % du portefeuille, devraient continuer de croître selon 61 % des investisseurs.
Préoccupation importante pour les institutionnels, l’épargne retraite a fait l’objet d’une réflexion de la part de l’AF2i qui préconise notamment un abondement par l’État des cotisations des épargnants. Et Jean Eyraud, président d’honneur de l’association de citer en exemple les contrats d'assurance retraite « Riester » en Allemagne qui disposent d’une aide d’État : « les contrats Riester offrent une prime à l'ouverture d'un compte avant l'âge de 25 ans mais aussi un complément forfaitaire (jusqu'à 175 euros pour un célibataire ou 300 euros pour un couple) en cas de versement, majoré en fonction du nombre d'enfants (300 € par enfant) ». S.G.
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1 Association française des investisseurs institutionnels.