Le millésime 2012 des fusions-acquisitions dans le secteur financier européen n’a rien de comparable avec la période d’avant la crise : selon PriceWaterhouseCoopers, les transactions se sont élevées à 51 milliards d’euros, contre plus de 200 en 2007. Certes, elles n’avaient pas dépassé les 38 milliards en 2011, mais cette progression cache en fait un marché coupé en deux : sans les transactions impliquant les États, la valeur totale des deals aurait baissé de 7 % pour atteindre un point bas sur 10 ans. Les sauvetages de Dexia, Banco de Valencia ou