Adopté en 2019 au niveau européen, le label paneuropéen d’épargne retraite individuelle (PEPP) a été lancé le 22 mars sans réel engouement. Une dizaine d’opérateurs auraient fait labéliser leurs produits PEPP en Europe mais aucun en France. Des débuts timides alors qu’ils peuvent être commercialisés par les assureurs, les gestionnaires d’actifs, les banques, certaines entreprises d’investissement ou régimes de retraite. Étant donné la disparité des systèmes d’épargne retraite et des taux en Europe, la portabilité et le plafonnement des coûts et frais à 1 % du capital accumulé par an font pourtant du PEPP une solution attractive pour les travailleurs mobiles. Ce manque d’entrain contraste avec l’appétit en France pour l’épargne retraite notamment via les dispositifs d’entreprises. Selon l’AFG, les encours des plans d’épargne salariale et épargne retraite d’entreprises ont crû de 14 % en 2021 à 167,6 milliards d’euros.
Épargne retraite
Le nouveau label européen PEPP
doit faire ses preuves
Créé le
05.07.2022-
Mis à jour le
13.07.2022