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Economie

« En Europe, la dépendance aux banques constitue une fragilité »

Créé le

16.09.2013

-

Mis à jour le

30.09.2013

La progression du financement non bancaire est une bonne nouvelle pour la stabilité en Europe, selon l'économiste Nicolas Véron. Cette désintermédiation pourrait être favorisée par l'Union bancaire. Toutefois, les entreprises familiales doivent accepter de dévoiler leurs comptes.

Quel jugement portez-vous sur le phénomène de désintermédiation qui touche l'Europe ?

En raison de la crise et, dans une moindre mesure, de la réglementation bâloise, les banques européennes doivent réduire leur bilan, ceci avant tout pour redonner confiance aux investisseurs. L'impact de Bâle III est secondaire, même si, pour certaines banques, le respect du ratio de levier pourrait encore intensifier ce mouvement. Ceci crée un contexte propice au développement de canaux de crédit non bancaire, y ...

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº764