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Migration ETEBAC : « Le flux s’accélère nettement depuis un mois et demi »

Créé le

26.05.2011

-

Mis à jour le

31.05.2011

Le témoignage de Didier Bruno, Directeur cash management et opérations de Natixis.

Quel état des lieux faire au sujet de la migration des entreprises aux nouveaux protocoles ?

Le stock de clients migrés reste assez faible, autour de 25 % sur la Place bancaire ; en revanche, le flux s’accélère nettement depuis un mois et demi. Mais nous nous sommes organisés en task force et avons bien balisé le terrain.

Comment cette migration est-elle prise en charge chez vos clients ​?

Nous nous sommes rendu compte que la migration en entreprise pouvait être ralentie par la charge de travail des trésoriers. Depuis la crise financière, leur liste de tâches s’est alourdie : le projet de migration n’est pas qu’une décision technique ; il comprend une composante stratégique liée au passage au Sepa, à la gestion de la liquidité, et plus généralement à la réorganisation de la fonction de trésorier. Ce délai de leur part n’est donc pas de l’attentisme, mais il est dû à la capacité à prendre en compte toutes ces évolutions réglementaires, technologiques ou financières.

Quels moyens avez-vous mis en œuvre ?

Nous avons lancé ce projet il y a deux ans dans ses dimensions techniques, mais aussi avec une dimension RH de recrutement et de formation du personnel. C’est en outre l’occasion de nous positionner sur d’autres chantiers avec le client : le Sepa, le trade finance, le conseil, le besoin d’expertise. Enfin, c’est le moment de rationaliser nos propres organisations : nous avons revu nos procédures internes concernant la chaîne de sécurité et amélioré la traçabilité complète des flux quand ils entrent dans la banque.

 

Achevé de rédiger le 26 mai 2011

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº737