L’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) vient de publier une étude sur les modèles d’affaire des banques en ligne et des néobanques [1]. Pour ce faire, l’ACPR a interrogé douze de ces nouvelles banques : BforBank (Groupe Crédit Agricole), Boursorama (groupe Société Générale), C-Zam (Carrefour Banque), Compte Nickel (groupe BNP Paribas), Fortuneo (Groupe Crédit Mutuel Arkéa), Hello Bank (groupe BNP Paribas), ING Direct (groupe ING), Ma French Bank (groupe La Banque Postale) [2], Monabanq (groupe CM11-CIC), N26 Bank et Revolut (sous passeport européen) et Orange Bank (Groupe Orange). 6,5 % des Français sont aujourd’hui clients de ces banques et, surtout, 33,5 % des conquêtes client faites en 2017 ont été réalisées par ces nouveaux acteurs. Soit 4,4 millions de clients au total, dont 1,3 million séduits en 2017 uniquement. Pourtant, à de rares exceptions près, ces nouveaux entrants ne sont toujours pas bénéficiaires. Elles dégagent en moyenne seulement 138 € de revenus par client et par an., Le régulateur note toutefois que la plupart des banques interrogées espèrent dégager des résultats positifs d’ici 2020.
L’ACPR relève trois risques majeurs pour ces néobanques :