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Les banquiers savent aussi se montrer généreux !

Créé le

22.11.2013

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Mis à jour le

26.06.2014

Dans une époque marquée par le « bank bashing », le mécénat et le sponsoring sont deux domaines dans lesquels les banques peuvent se sentir à l’aise :

  • d’une part leurs actions y sont appréciées et leur constance reconnue. De fait, en dépit de la crise, les banques n’ont pas réduit leurs budgets ; mieux encore, certaines actions ont été réorientées vers le domaine social, pour prendre en compte les difficultés économiques ;
  • d’autre part, c’est un domaine où la fiscalité demeure très avantageuse.
Le dossier de Revue Banque montre que les banques sont non seulement parmi les principaux acteurs dans ces deux secteurs, mais aussi des pionniers en la matière. Une façon de les voir sous un autre jour.

 

Bon anniversaire ! Le 23 décembre 2013, la FED fêtera ses 100 ans, une année dignement marquée par la nomination d’une femme à sa présidence, pour la première fois dans l’existence de cette institution. Catherine Karyotis (Neoma Business School) revient sur l’histoire de cette dernière, rythmée par deux crises : celle de 1907, à l’origine de la création de la banque centrale, et celle de 2007, qui a marqué le début d’une politique soutenue d’innovations entre LTRO et autre Twist, mais dont les risques restent encore à évaluer…

 

Le CFONB est impliqué depuis longtemps dans les efforts de dématérialisation des moyens et services de paiement et des instruments financiers. « Clairement, les vecteurs de la dématérialisation dans nos métiers sont la signature, la facture et l’archivage électroniques » souligne Marcel Roncin, son président. Yves Le Querrec (La Banque Postale) et Alain Gonnin (BPCE) montrent les réalisations concrètes dans leur groupe, respectivement en matière de réquisitions judiciaires ou saisies bancaires, et dans la filière titres. Hugues Roux (Banque de France) explique quant à lui comment la dématérialisation s’étend aujourd’hui à des données plus qualitatives dans la gestion des fichiers d’incidents de paiement.

 

Michel Badoc (HEC) enfin, s’intéresse au marketing sensoriel qui « consiste à mettre dans la meilleure disposition d’achat le consommateur, en s’efforçant de plaire directement à un ou plusieurs de ses sens ». Ces méthodes trouvent des applications dans la grande distribution, par exemple en diffusant une odeur de lotion solaire au rayon maillot de bain ou de poudre à bébé au département puériculture ; quelques établissements financiers ont déjà créé des agences sensorielles expérimentales, ce qui pourrait constituer une alternative face au succès d’Internet ou de la banque à distance. Mais avec une contrainte au départ, bien connue : l’argent n’a pas d’odeur !

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº766