Quel peut bien être le rapport entre le secteur financier et l’industrie automobile ? Dans l’étude ‘Closing the Gap : what the banking industry can learn from automotive?’ (http://www.360-bt.com/issue9/flipviewerxpress.html?pn=16), la Business Transformation Services Academy décèle un parcours commun. Comme l’industrie automobile, l’offre bancaire est toujours plus diversifiée et personnalisée pour le client. Comme l’industrie automobile la banque est soumise à une réglementation toujours plus importante et exigeante, qui dans les deux cas, pousse à plus de protection et de qualité vis à vis du client final. L’industrie automobile a résolu ces tendances contradictoires en standardisant son catalogue, et c’est sur ce plan là qu’elle pourrait inspirer la banque. Pour Patrice Vatin, Directeur de Marché Services financiers et Assurances chez SAP France, « il faut standardiser pour améliorer l’efficacité opérationnelle et dégager des ressources pour développer des produits et services innovants destinés au client. L’étude montre comment l’automobile est passée de la Ford T à des produits entièrement ‘customisables’ et une production par composants. La banque doit passer par les mêmes processus pour standardiser ses composants et proposer ainsi des produits et services toujours plus adaptés aux attentes du client. » La Commonwealth Bank of Australia a ainsi simplifié son catalogue en passant de 610 variantes de produits à 18 produits de base, en s’appuyant sur une architecture SOA (ServiceOriented Architecture). Le résultat est sans appel : chaque client de la banque est désormais passé de 2,2 produits utilisés en moyenne à 3, les erreurs de traitement ont été diminuées de 30 %, et le temps de mise sur marché d’un nouveau service a été réduit de 75 %.
SAP est membre, depuis plusieurs années, de l’organisation BIAN qui vise à promouvoir la standardisation de l’architecture des systèmes d’information dans les banques.
