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Analyse

Excellents résultats des banques : un simple effet de rattrapage ?

Créé le

18.01.2022

Sur les neuf premiers mois de 2021, la performance financière des banques est homogène, les principaux acteurs dépassant chacun les niveaux de résultats observés en 2019. A priori, ce n’est pas un épiphénomène.

 

«Des acteurs bancaires résilients… jusqu’à présent », écrivions-nous dans ces mêmes colonnes l’an passé [1] . Un an plus tard, l’heure est venue de tirer un nouveau bilan. Bilan économique, après la publication des résultats des neuf premiers mois de l’année, et boursier, afin de pouvoir tirer quelques conclusions sur l’environnement bancaire. Le contexte ? Après une chute du produit intérieur brut (PIB) réel français de 8 % en 2020, l’activité de l’année 2021 a rebondi d’environ 6,7 % selon les projections publiées par la Banque de France en décembre. La période fut marquée par trois mois de confinement en 2020 et un pour 2021. Le niveau d’activité se rapproche du niveau de 2019. Ce qui revient en partie à dire que deux années de croissance en tendance ont été perdues. Parmi les composantes du PIB, l’investissement des entreprises a dépassé le niveau 2019, progressant de 11,7 % en 2021 après un recul de 8,8 % en 2020. La consommation des ménages reste inférieure au niveau pré-crise.

Résultats économiques : mieux vaut comparer à 2019

Pour apprécier leur qualité, les résultats 2021 ont été comparés avec la référence de l’année 2019. Elle est assurément plus significative que 2020. Sur les quatre banques de l’échantillon – BNP, Société Générale, Groupe Crédit Agricole et BPCE –, la progression du résultat d’exploitation (Rex) atteint 23,1 % en moyenne.

Cette progression des résultats présente trois vertus :

– elle est régulière sur l’année puisque chacun des trimestriels 2021 est meilleur qu’en 2019, avec une avance plus marquée sur les 2e et 3e trimestres. On passe ainsi de + 15 % sur les trois premiers mois, à + 29,9 % au 3e trimestre ;

– elle est due à la hausse du produit net bancaire (PNB) et à la maîtrise des coûts opérationnels, mais non à des reprises du stock de provision constitué face au Covid (voir graphique). La charge liée au provisionnement (appelée coût du risque) demeure positive et plus élevée qu’en 2019, témoignant d’une vision prospective (forward-looking) prudente malgré la baisse des taux de créances douteuses ;

– elle concerne la plupart des activités.

Le retail, toujours mitigé

Dans le retail, l’atonie des revenus contraste avec la croissance du bilan. Par exemple, chez BNP Paribas, les revenus de la Banque de détail France ne dépassent pas la référence de 2019, alors même que les dépôts ont augmenté de 25% sur la période. La marge nette d’intérêt stagne pour plusieurs causes exogènes : le contexte persistant de taux bas, la part des PGE non-rémunérateurs dans les nouveaux crédits, et le poids des dépôts non-utilisés.

 

La progression des encours peut être détaillée par type de crédit. Le stock de crédits immobiliers observé par la Banque de France en novembre 2021, est 12,5 % plus élevé que le stock observé en novembre 2019. Toutefois, les perspectives s’annoncent moins favorables. Un ralentissement a été observé sur les crédits nouveaux depuis l’été, avec un rythme de souscriptions compris entre 23 et 24,5 milliards par mois contre 25 milliards en juin, concomitant avec le caractère désormais obligatoire des recommandations du HCSF concernant le crédit immobilier. Ces mesures visent à pérenniser un octroi prudent par l’instauration de deux plafonds : un taux d’effort des emprunteurs de crédit immobilier n’excédant pas 35 % de leur capacité d’emprunt ; une maturité du crédit n’excédant pas 25 ans. Avec toutefois, une dérogation portant sur 20 % des dossiers.

Toujours selon la Banque de France, le stock de crédits consommation en novembre 2021 est supérieur de 3,9 % à celui de novembre 2019. Les évolutions par typologie son toutefois très hétérogènes. Dans l’automobile, en raison de la pénurie de semi-conducteurs, les ventes de véhicules neufs en 2021 restent inférieures de 25% par rapport à 2019, et les crédits affectés à l’automobile subissent une baisse similaire, selon l’Association française des sociétés financières (ASF). Toutefois, les financements de véhicule d’occasion progressent fortement, les transports individuels restant prisés dans le contexte Covid.

Le financement affecté à l’amélioration de l’habitat, dépasse son niveau de 2019, lié à la dynamique de l’immobilier et au renouveau des travaux domestiques issu du confinement

Le crédit renouvelable est relativement stable entre ces dates et les prêts personnels demeurent en léger retrait, à l’image de la consommation des ménages.

Belle année pour la BFI

Dans la BFI, l’année 2020 avait constitué une année record pour certaines banques, notamment BNP Paribas, grâce aux besoins induits par le contexte volatile. L’activité de l’année 2021 est portée par le dynamisme des marchés. Au niveau mondial, les volumes de fusions-acquisitions ont franchi pour la première fois le montant cumulé de 5000 milliards de dollars, portés par un financement abondant (taux bas, abondance de liquidités), un rattrapage post-covid et des motivations stratégiques. Les grandes opérations menées en 2021 en France incluent l’OPA de Veolia sur Suez, la cession d’Equans par Engie à Bouygues, la scission d’Universal Music par Vivendi et le rachat de PartnerRe par Covéa. Dans la BFI, la vigueur des marchés soutient également les activités actions, le prime service ainsi que les services-titres. Toutefois, le constat est plus nuancé sur les marchés de change, crédit et taux, en raison d’une baisse des marges sur le financement et d’une moindre volatilité des marchés. C’est particulièrement visible au troisième trimestre.

La gestion d’actifs dopée

La gestion d’actif bénéficie de la forte dynamique des marchés. Les statistiques de place montrent une croissance de l’encours de 12,9 % des fonds de droit français entre la fin 2019 et octobre 2021. La croissance des encours concerne les produits risqués, bénéficiant d’un effet marché. La hausse s’établit à 21 % pour les actions, contre 4,4 % seulement pour les fonds obligataires. Les produits monétaires sont également en hausse (+23 %), portés par l’abondance de liquidité. À titre illustratif, les encours d’Amundi ont augmenté de près de 10 % entre fin 2019 et septembre 2021, portés par la collecte nette (+2,4 pt) et l’effet marché (+5,9 pt). En outre, les résultats du gestionnaire d’actifs bénéficient d’une évolution du mix-produit vers des produits moyen/long terme plus lucratifs (actions, obligations, alternatifs au détriment des produits de trésorerie), ainsi que des commissions de surperformance. Ainsi le résultat sur les neuf premiers mois de 2021 est en progrès de 34 % par rapport à la même période de 2019 pour la filiale du Crédit Agricole.

Vie et non-vie en progrès

Les revenus 2021 des activités bancassurance, s’inscrivent en hausse par rapport à 2019, pour la plupart des établissements bancaires étudiés. BPCE se distingue avec une progression de +14 %. Dans l’assurance vie, la forte dynamique des marchés crée un effet vertueux : effet collecte, effet marché et réorientation vers les contrats en unité de compte (UC) plus rémunérateurs. À titre d’exemple, dans le groupe Société Générale, la part des contrats en UC a grimpé de 10 points en deux ans, passant de 24,6 % au 3e trimestre 2019 à 35 % du stock au 3e trimestre 2021.

Dans l’assurance non-vie, au côté des activités traditionnelles, la croissance provient notamment de l’assurance emprunteur portée par la dynamique immobilière, ainsi que du développement d’offres entreprises (IARD entreprise et multirisque pro, Collectives Santé et Prévoyance). La collecte profite d’une hausse du taux d’équipement, et parfois de performances à l’international, comme pour Crédit Agricole Assurances en Italie. Le marché de l’automobile neuve subit une contreperformance, compensée notamment par la dynamique du marché de l’automobile d’occasion. Après une année 2020 marquée par des sinistres propres au Covid (assurance perte d’exploitation), l’exercice 2021 en subit encore certains effets, notamment liés aux reports de soins et arrêts de travail. Enfin, le secteur est marqué par le développement des besoins de couverture liés au cyber-risque.

Des charges maîtrisées

Suite à l’exercice 2020 marqué par le confinement, 2021 représente un retour à un cadre de travail presque classique. Les charges ont logiquement augmenté dans le cadre d’une reprise de l’activité, d’une progression des rémunérations variables et d’une hausse de la contribution au fonds de résolution unique. Mais les coefficients d’exploitation (Coex) des quatre banques de l’échantillon sont en nette amélioration, baissant de 3,6 points en moyenne par rapport à 2019 (-5,1 %). Cela résulte d’un effet de ciseau avec un rythme de croissance supérieur des revenus par rapport aux charges d’exploitation. Dans les mois à venir, il conviendra de suivre l’impact de l’inflation sur la masse salariale, l’effet des différents programmes d’efficacité et rapprochements (notamment le programme Société Générale – Crédit du Nord dans la banque de détail du groupe Société Générale), et un éventuel rattrapage des investissements, ralentis durant la période Covid.

Risque : pas de grande différence

La hausse redoutée des prêts non performants (NPL) n’a pas eu lieu en 2021. Ainsi au niveau européen, le taux de NPL est redescendu de 2,7 % en décembre 2019 à 2,3 % en juin 2021 [2] , grâce au rebond de l’économie et aux politiques de soutien (PGE…).

Les coûts du risque ont donc diminué par rapport à 2020 (voir graphique), mais sont demeurés supérieurs à ceux de 2019 sur trois des quatre banques de l’échantillon. Exception notable : Le Groupe Société Générale qui avait fortement provisionné en 2020. Certains établissements ont annoncé de légères reprises de provisions sur créances saines à partir du deuxième trimestre 2021, mais le stock de provision sur le marché français demeure proche du montant observé durant l’année 2020. Cette inertie des stocks, malgré le faible niveau des défauts peut être attribué à deux éléments :

– la dimension prospective : conformément à la norme comptable IFRS9, le provisionnement intègre une dimension prospective (forward-looking), avec une approche économique multi-scénario. Par exemple, la Société Générale pondère plus fortement les scénarios dégradés soit 25 % que le scénario optimiste 10 % ;

– certains établissements ont recours à des ajustements manuels des provisions (par overlay), à vocation temporaire, n’ayant pas encore été repris.

Pour autant, le danger lié au risque de crédit est-il écarté, alors que certaines activités restent au ralenti ? Deux points de vigilance restent ouverts :

– sur les modèles. La crise du Covid a représenté la première grande épreuve depuis la mise en œuvre de IFRS 9 en janvier 2018. L’EBA souligne certaines faiblesses ou hétérogénéité de pratiques dans la gouvernance de crise et dans les modèles de provisionnement de certaines banques européennes [3]  ;

– sur les portefeuilles de créances en moratoires et de Prêt garantis par l’Etat (PGE). Les créances en moratoire ont bénéficié d’une tolérance dans le contexte Covid pour ne pas les dégrader systématiquement en NPL, compte tenu du caractère temporaire de certains impayés. Leur évolution devra être surveillée. Quant aux PGE, ils affichent à ce jour une bonne qualité. Par exemple, au Crédit Agricole, seulement 2,6 % des expositions des PGE figurent en Stage 3 [4] (équivalent comptable du défaut), soit un taux proche de la moyenne du portefeuille. Toutefois, les PGE, méritent une attention pour trois raisons, au-delà de leur caractère non rémunérateur :

a. leurs critères d’octroi très ouverts, avec un taux de refus au niveau national de seulement 2,5 % ;

b. leur part dans les encours de crédit aux entreprises des banques (12 %) ;

c. leur décalage dans le temps : les premiers remboursements peuvent être reportés jusqu’en fin 2022 (voir page 12).

Parmi les PGE accordés en 2020, 67 % des entreprises ont choisi un étalement jusqu’à fin 2026 ; seulement 16 % avaient prévu de rembourser intégralement en 2021.

Résultats boursiers : les bancaires surperforment le CAC 40

Dans cette économie encore convalescente, les banques réalisent toutefois un excellent parcours boursier. Pour rappel, les grandes banques françaises avaient achevé l’année 2020 avec environ 22 points de retard sur le CAC 40, pénalisées par une courbe de taux aplatie, un doute sur la qualité des portefeuilles, des restrictions sur les versements de dividendes, une aversion des investisseurs aux valeurs cycliques en période de crise. En 2021, les titres bancaires français surperforment de 20 points l’indice CAC 40, soit un gain remarquable de 49 % sur l’année pleine. Précision : notre échantillon a été modifié, comprenant en 2021, BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale, Natixis ayant quitté le périmètre suite à son retrait de la cote. La variation de l’année 2021 peut être justifiée par trois facteurs.

Climat d’optimisme et maintien des mesures de soutien

Le secteur bancaire a bénéficié des signaux positifs adressés par les autorités. Ainsi, la BCE se déclarait « plus optimiste » sur les perspectives économiques, dans son communiqué du 10 juin, puis notait une reprise « plus rapide qu’anticipée » dans un entretien de Christine Lagarde du 16 septembre. La levée de la restriction des dividendes par la BCE, annoncée le 23 juillet, a également rassuré. Le secteur a aussi bénéficié du maintien en 2021 des mesures de soutien initiées en 2020 par les autorités nationales, la banque centrale et le superviseur :

– mesures d’aides aux entreprises au niveau national (exemple : PGE en France) ;

– relâchement des exigences portant sur les banques par le conseil de supervision de la BCE (niveau de capital, liquidité, levier…) ;

– politique monétaire accommodante, excluant une hausse des taux en 2021, celle-ci demeurant « très improbable en 2022 » ;

– intervention sur les marchés, dans le cadre du PEPP, simplement recalibré suite à la conférence BCE du 9 septembre.

La courbe des taux se pentifie un peu

La marge nette d’intérêt est liée à la pente de la courbe des taux, car les crédits (notamment immobiliers) à l’actif du bilan ont une duration plus longue que les refinancements au passif. Lors des phases d’accalmies de l’épidémie de Covid, la marge nette d’intérêt s’est améliorée. L’amélioration des perspectives a induit une anticipation d’inflation, réhaussant légèrement les taux longs, tandis que les taux courts évoluaient peu, en l’absence de hausse de taux directeurs. L’ampleur de ce mouvement est certes modérée par les programmes de rachat de titres de la BCE, visant à maîtriser les taux longs, pour soutenir la reprise.

À l’inverse, les périodes d’aggravation de la pandémie, coïncident avec une baisse des taux longs, écrasant la MNI des banques. La performance relative des titres bancaires par rapport à l’indice CAC40, apparaît ainsi fortement corrélée à l’évolution de la courbe des taux (voir graphique).

Révision à la hausse des bénéfices

Les analystes ont révisé à la hausse leurs estimations de résultats en cours d’année. Par exemple, le bénéfice net par action attendu au titre de l’exercice 2021 pour BNP Paribas, a progressé de 44 % durant l’année écoulée [5] , entraînant une progression équivalente du titre (+42 %). En cours d’année, les perspectives sont restées liées à l’actualité sanitaire. Après un début d’année hésitant, lié aux craintes de reconfinement, les perspectives se sont éclaircies, avant de rechuter en juin-juillet suite à l’émergence du variant delta. En novembre, l’apparition du variant Omicron entraîne la pire séance de l’année (26/11), rapidement effacée par l’espoir d’une moindre dangerosité voire du développement d’une immunité collective.

Perspectives : le besoin de confirmer

Au-delà des observations sur la performance financière, on peut retenir les points suivants de l’année 2021.

Le retour à des opérations structurantes pour le secteur, notamment :

– la fusion en cours des réseaux Société Générale et Crédit du Nord (annoncée fin 2020) ;

– la sortie de cote de Natixis suite au rachat de 30 % de flottant par BPCE ;

– la cession de l’activité détail France de HSBC au fonds Cerberus ;

– la cession de Bankwest par BNP Paribas (devant être réalisée en 2022) ;

– et également le rachat de Lyxor par Amundi, de Floa Bank par BNP Paribas, de Leaseplan par ALD en 2022 (voir page xx).

L’essor du capital-investissement : les actifs sous-gestion sont portés par les levées de fonds et la performance des investissements. Par exemple, la progression atteint 50 % chez Eurazeo entre septembre 2019 et septembre 2021 [6] . Au niveau mondial, les fonds d’investissement représentent environ 20 % de la valeur des transactions selon Définitive.

L’influence grandissante de l’ESG : les flux entrants sur les fonds actions en 2021 sont majoritairement sur les fonds ESG, un corpus réglementaire se structure au niveau européen (une taxonomie UE des activités jugées durables, un reportant des produits SFDR, et de l’établissement CSRD…)

L’émergence de nouveaux risques au-delà des risques traditionnels (crédit, marché) :

– le risque cyber (notamment rançonnage) ;

– le risque climatique (tempête Ida aux États-Unis, sécheresse printanière et inondations estivales en Europe) ;

– le risque pandémique (Covid-19) ;

– le risque juridique (condamnation de 1,8 milliard d’euros pour fraude fiscale d’un groupe bancaire).

La hausse des cryptodevises, dont les encours totaux représentent à fin d’année 2021 plus de 2 300 milliards de dollars selon CoinGecko, en attente de régulation.

L’impact de l’inflation : l’une des clefs de 2022

Depuis la crise de la zone euro, les banques françaises ont enregistré chaque année des ROE dégradés situés dans une fourchette de 5 à 8 %, par un effet numérateur (résultats mitigés) et dénominateur (hausse des exigences en fonds propres). Les résultats de l’année 2021, supérieurs à ceux de 2019, permettent de sortir de ce couloir par le haut. Durablement ?

Les résultats 2021 n’ont pas été obtenus par des reprises de provision, un critère rassurant, en outre beaucoup d’éléments paraissent structurels : impact des mesures d’efficacité opérationnelle, relais de croissance (bancassurance). Toutefois certains points paraissent plus conjoncturels : la performance de la BFI et de la gestion d’actif dans une année euphorique, ainsi que le rôle des mesures d’aide. L’inconnue pour 2022 demeure l’impact de l’inflation et d’une hausse des taux d’intérêt long terme, avec des effets sur la gestion actif/passif, ainsi que sur la masse salariale et la solvabilité des emprunteurs. Pour les établissements bancaires, après une année 2020 résiliente et une année 2021 surpassant 2019, l’exercice 2022 devra être celui de la confirmation.

 

1 Revue Banque n° 853, p. 56.
2 Source : EBA Risk Dashboard Q2 2021.
3 IFRS 9 Implementation by EU institution, EBA, 24 novembre 2021.
4 Source : communication financière CA au T3 2021, sur les expositions PGE France (22,8 milliards d’euros) et Italie (4,9 milliards d’euros).
5 BNA = 4,92 euros/action estimé au 1er janvier puis 7,10 euros/action estimé au 31 décembre (source : consensus analystes, S&P global intelligence).
6 Source : d’après AuM issus de la communication financière : 18 milliards d’euros au 30 septembre 2019, 27 milliards d’euros au 30 septembre 2021.
 

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº865
Notes :
1 Revue Banque n° 853, p. 56.
2 Source : EBA Risk Dashboard Q2 2021.
3 IFRS 9 Implementation by EU institution, EBA, 24 novembre 2021.
4 Source : communication financière CA au T3 2021, sur les expositions PGE France (22,8 milliards d’euros) et Italie (4,9 milliards d’euros).
5 BNA = 4,92 euros/action estimé au 1er janvier puis 7,10 euros/action estimé au 31 décembre (source : consensus analystes, S&P global intelligence).
6 Source : d’après AuM issus de la communication financière : 18 milliards d’euros au 30 septembre 2019, 27 milliards d’euros au 30 septembre 2021.
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