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Avis d'expert sur l'ouvrage "Trade Finance - Principes et fondamentaux"

Créé le

11.07.2014

Dans sa dernière publication du « Global Risks Trade Finance Report », sortie en avril 2013, la Chambre de commerce internationale (ICC) a fait le constat que, pendant ces quatre dernières années de crise financière aiguë, les taux de sinistre impliquant des transactions de Trade Finance sont significativement inférieurs à ceux des autres crédits. Dans cette folie financière qui a emporté de nombreuses banques dans le monde, celles qui financent les transactions commerciales de leurs clients exportateurs et importateurs ont ainsi mieux tiré leur épingle du jeu. Si ces opérations ont connu des niveaux aussi bas de sinistralité, c’est que les financements en cause sont, dans la plupart des cas, adossés à un sousjacent tangible, la marchandise. Nous sommes loin de la finance du subprime et il est bon de rappeler que le rôle des banques est de contribuer par priorité au financement de l’économie, et donc notamment à celui du commerce international.
De fait, le Trade Finance est une activité historique et traditionnelle des banques reposant sur la sécurisation et le financement des transactions commerciales des entreprises exportatrices et importatrices.
La Chambre de Commerce Internationale, institution créée en 1919 au lendemain de la première guerre mondiale, a pour but de favoriser les échanges commerciaux et les investissements entre les nations. Elle est la seule organisation mondiale représentative des entreprises de toute taille et de tous les secteurs d’activités dans plus de 130 pays, et participe ainsi à l’édification et à l’actualisation de corps de règles nécessaires au bon déroulement du commerce international. C’est un acteur important dans ces métiers du Trade Finance aux côtés des banques.
2013 et 2014 sont d’ailleurs, des années marquées par une actualité très riche en matière de Trade Finance ; avec la publication de nouvelles règles pour le forfaiting, les Pratiques bancaires internationales standard (PBIS) ou le soutien du nouveau produit Bank Payment Obligation (BPO), pour en citer quelques exemples.
ICC France se réjouit de la sortie de l’ouvrage de David Leboiteux, qui se présente comme une boîte à outils, facilitant la compréhension des principes et des fondamentaux, expliquant les nouvelles évolutions de ce métier dans un contexte réglementaire de plus en plus exigeant.
Il arrive opportunément pour rappeler combien ce métier bancaire peut allier tradition et innovation, et est loin de se limiter au crédit documentaire.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº772