Alors que nous traversons en France la 5e vague de l’épidémie de Covid, nous mesurons combien l’incertitude est devenue une constante de notre environnement. À la différence de la crise financière de 2008, chacun reconnaît aujourd’hui que les acteurs financiers ont joué un rôle essentiel pour atténuer les effets de la crise sanitaire. Les banques ont par exemple soutenu plus de 650 000 clients en France, en octroyant plus de 130 milliards d’euros de PGE, et les gestionnaires d’actifs ont contribué à orienter l’épargne vers les projets du plan de relance. Nous avons été au rendez-vous des besoins de nos clients et continuerons à l’être en 2022. Au-delà de ce soutien, il est essentiel que notre industrie financière s’investisse dans les deux grandes transitions qui concernent tous les secteurs, particulièrement celui de la finance : les transitions écologique et technologique.
Le premier grand enjeu pour notre industrie est celui de l’environnement
La transition écologique de nos économies doit être la priorité de tous, pour les années à venir. Les nombreuses parties prenantes, qu’il s’agisse des entreprises, des financeurs – en dette comme en fonds propres –, des régulateurs ou de la société civile, ont tout à gagner à bâtir ensemble une stratégie ambitieuse et réaliste qui permettra de faire émerger une économie bas-carbone.
Les acteurs bancaires ont déjà revu leurs portefeuilles pour exclure les activités les plus polluantes. Néanmoins, notre approche ne peut pas reposer sur la seule logique de l’exclusion ; la transition est un défi de long terme qu’il ne faut surtout pas aborder de manière binaire. Le modèle le plus réaliste et le plus efficace est celui qui s’appuie à la fois sur de nouveaux acteurs et sur la transition progressive des acteurs historiques. Accompagner nos clients nécessite d’innover en permanence dans ce que nous leur proposons, c’est-à-dire développer de nouveaux produits et de nouveaux outils pour les accompagner au mieux dans leur transition.
Pour notre part, nous y répondons en proposant, avec Natixis Investment Managers (Natixis IM), des solutions d’investissement responsable et en pilotant la trajectoire de température du bilan de Natixis Corporate & Investment Banking (Natixis CIB), à l’aide de la méthodologie propriétaire du Green Weighting Factor.
L’atout de la tech au service des clients
Concernant ensuite les enjeux de la tech – incluant ici le sujet du numérique, l’exploitation de la data et les promesses de l’intelligence artificielle –, nous sommes encore loin d’en avoir exploité tout le potentiel pour nos clients. Nos métiers bancaires et de gestion d’actifs voient leurs repères modifiés et doivent s’adapter à un contexte évolutif. La meilleure façon d’y répondre, c’est d’abord d’investir et d’innover.
Nous le faisons d’ores et déjà en travaillant avec les fintechs, qui ont changé les règles du jeu en accélérant les cycles d’innovation. À côté de nos procédés internes, ce sont des alliés précieux dans l’innovation. Les nombreux partenariats noués par Natixis et le Groupe BPCE témoignent de l’importance que nous accordons à la complémentarité de nos approches et de nos offres.
Les défis sont passionnants
Au-delà de ces partenariats, nous avons tout intérêt à développer des démarches de place collaboratives. Chez Natixis CIB, nous sommes fiers par exemple d’avoir participé à la récente expérimentation menée par la Banque de France, la Banque des règlements internationaux et la Banque nationale suisse pour utiliser les monnaies numériques de banque centrale (MNBC) afin de faciliter les règlements internationaux entre établissements financiers. Nous voulons également mobiliser tout notre savoir-faire au service de nos clients pour les accompagner dans leur transition digitale. C’est ce que propose Natixis CIB avec son nouveau Tech Hub, lancé en octobre dernier, à l’image du Green & Sustainable Hub développé en 2017.
